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  • : Le blog de fase-montreuil
  • : Blog du comité montreuillois de la FASE. La politique ne peut rester une affaire de spécialistes et doit devenir l'exercice plein pour chacun-e de sa citoyenneté. L'action des élu-e-s doit être dans un prolongement des mobilisations et un moyen de dialogue permanent avec celles-ci au sein des institutions. Convergence, rencontre, pratiques mises en commun, en regroupant la pluralité des cultures et parcours
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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 11:43
En ville, le droit à la centralité pour tous

« Quel chemin prendre pour que la métropole inégalitaire », Paris, « laisse la place à une métropole solidaire et inclusive?» Au lendemain de l'inauguration, à Saint-Denis (93), de la Cité du cinéma de Luc Besson, Patrick Braouezec, ancien maire de la ville aujourd'hui président de Paris Métropole, souhaite «en finir avec des territoires de première, de deuxième voire de troisième division ».  

 


 

La métropole parisienne est un fait. Elle est l’espace de vie de dix millions d’habitants de notre planète globalisée, devenue majoritairement peuplée d’urbains.


De nombreux chercheurs constatent que les logiques et les conséquences de la globalisation actuelle se concrétisent dans les métropoles. « Dans les grandes villes du monde développé comme du monde en développement, nous observons une nouvelles géographie des centres et des marges qui contribue non seulement au renforcement des inégalités existantes, mais met aussi en mouvement une série de nouvelles dynamiques de l’inégalité » (1) contribuant à « accentuer, renforcer, indurer les logiques de ségrégation préexistantes » (2).


Faut-il s’y résigner et laisser faire ou chercher à faire émerger, non pas simplement un accompagnement social, mais une autre logique dans le mouvement de la métropolisation ? Dans la diversité des situations, c’est le défi auquel l’ensemble des villes, la grande majorité de leurs habitants, de leurs gouvernements locaux sont confrontés dans le monde.

La non résignation aux choix dominants invite à placer au cœur du débat sur le sens de l'urbain l’exigence du « droit à la ville », élargi au « droit à la métropole pour tous », pris comme droit collectif.

De la Coalition internationale des habitants (3) au Forum des Autorités locales pour l'inclusion sociale en passant par celui des Autorités Locales de Périphéries (FAL-P) pour des métropoles solidaires (et d'autres), le « droit à la ville », popularisé par Henri Lefebvre en 1968, s’inscrit comme une alternative face aux dynamiques urbaines de la mondialisation actuelles qui divisent, fragmentent et excluent. Sa revendication dans la diversité des situations locales –« un autre monde est possible et il commence dans la ville »– s'oppose au « pire des mondes possibles » (4).


Le présent et l’avenir du Grand Paris sont au cœur de ces questionnements, des forces contradictoires s’y confrontent: un espace urbain au service des logiques du « monde de la finance »? Ou bien s’inscrivant résolument dans le « droit à la ville » pour construire une métropole assurant une vie digne, d’épanouissement individuel et collectif pour tous, garantissant l’accès au travail, à la santé, au logement, à l’éducation, à l’information… et dans laquelle chacun compte et participe aux choix de son présent et de son avenir. Même si cette confrontation ne date pas d’aujourd’hui, en témoigne le livre de David Harvey, Paris, Capitale de la Modernité (5), sur les transformations haussmanniennes du milieu du XIXe siècle, l’ambition d’Henri Lefebvre que l’être  humain soit le centre et l’acteur de sa ville pour qu’elle soit « la scène de rencontre pour la construction de la vie collective » est plus que jamais d’actualité.

Comment bouger les lignes afin d’en finir avec le paradoxe d’être un des territoires les plus riches du monde et dans le même mouvement d’être gangrené par les inégalités sociales, les ségrégations spatiales? Quel chemin prendre pour que la métropole inégalitaire laisse la place à une métropole solidaire et inclusive? Ce chemin à mon sens passe par la reconnaissance d'un « droit à la centralité » pour tous.

On ne peut donc que se féliciter que la vision de développement concentrique autour d’un seul centre, agrandi ou pas, dans laquelle les catégories populaires se retrouvent souvent dans le dernier anneau, recule pour laisser la place à une « mosaïque de centralités » existantes et potentielles de notre région francilienne. Cette perception permet de comprendre les dynamiques de cette dernière, à partir des multiples points de vies, de souffrances mais aussi de potentiels qui la composent, qui la font vivre. On ne voit pas la même métropole parisienne depuis Saint-Denis que du centre de Paris ou de Rambouillet, comme on ne voit pas la même métropole madrilène depuis Getafe que de la Plaza Mayor ou de Rosas.


Développer la métropole à partir de la diversité des centralités qui la composent –dont celle de Paris–, c’est s’inscrire résolument dans l’ambition première de construire « la proximité » de toutes les fonctions de la ville pour chacun de ses citoyens.


Si bien entendu le « droit à la mobilité » est important, l’urbain ne peut pas être seulement une histoire de flux financier, de marchandises, de force de travail et de consommateurs à transporter, de mètre carrés de bureau « titritisés » pour être cotés en Bourse et d’habitats, il doit être convivialité, accès aux droits et aux besoins, espaces publics, « vivre ensemble »….

Dans la métropole du XXIe siècle, la reconnaissance du polycentrisme dans sa fonction de proximité, c’est la poursuite des combats des habitants et de multiples élus locaux de banlieues populaires, qui, tout au long du XXe siècle, se sont mobilisés pour avoir accès à des équipements collectifs, des services publics –être une ville, pas seulement du logement près des usines ou une cité dortoirs. C’est le refus que des territoires, des histoires, des vies soient invisibles ou oubliés dans la métropole attractive ou vus comme des terrains à « coloniser » par un aménagement décidé d’en haut, ignorant les dynamiques locales. C’est la volonté que tous les habitants appartiennent à un lieu ouvert qui compte pour ceux qui en font usages et pour un ensemble métropolitain qui en finisse avec la notion de couronne et cette « nouvelles géographie des centres et des marges » qu’évoque Saskia Sassen.


Il est positif que les enjeux de la métropole parisienne dépassent la centralité de sa compétition pour l’accueil des capitaux et des sièges sociaux avec d’autres villes globales. Les besoins des habitants, les projets développés par des élus, l’aspiration à réduire les inégalités ont bousculé la vision du Grand Paris en termes de rentes foncières, faisant de l’urbain un espace à marchandiser toujours plus au mépris de sa valeur d’usage pour tous. Le Grand Paris doit être attractif, se développer économiquement, avoir sa place dans le monde mais l’ambition, le contenu de ces objectifs doivent être une vie meilleure, solidaire pour les Franciliens et l’ensemble des Français. Malheureusement, nous savons qu’il n’y a pas d’automaticité dans ce domaine. Ne nous cachons pas que c’est l’un des enjeux du débat. La volonté d’imposer des « clusters » par le haut a dû reculer pour laisser la place à des Contrats de Développements Territoriaux (CDT) négociés entre l’Etat et les collectivités locales. Au-delà du nom, l’important c’est que ces dernières peuvent faire valoir une ambition pour leur territoire, d’existences améliorées pour leurs habitants en sollicitant notamment la parole et la participation des citoyens pour contribuer à la ville et à la métropole dont ils ont besoin. 

C’est le défi que nous essayons de relever au sein de la communauté d’agglomération de Plaine Commune, avec le CDT du territoire de « la culture et de la création ». Nous savons que cette ambition de solidarité sur notre territoire doit se connecter, entrer en dialogue et en résonnance avec l’ensemble des pôles de centralités métropolitains.


L’ensemble de la région capitale doit être irriguée par cette démarche afin d’en finir avec des territoires de première, de deuxième voire de troisième division. Il faut travailler pour que chacun  participe à l’émergence d’un droit à la centralité afin de permettre qu’il soit lieu d’épanouissement pour l’ensemble de ses habitants, de ses usagers. Des intercommunalités, respectueuses du fait communal et de la participation citoyenne, peuvent constituer des expériences de mise en commun de forces, de potentiels, d’aspirations pour aller dans ce sens et ne pas se retrouver seul face à des logiques prédatrices ou encore d’oublis voire d’exclusions.


Cette question a été un des grands enjeux des choix à faire en matière de transport. Et si on peut comprendre, face à l’enfermement stressant du toujours plus vite et plus mobile, la revendication d'une ville « lente », on doit être également convaincus qu’au vu des souffrances de millions de Franciliens dans les transports, l’urgence d’un nouveau réseau, concomitant à une amélioration de l’existant, ne pouvait plus attendre. L’idée de relier simplement des pôles économiques à très grande vitesse a dû prendre en compte l’exigence de « désenclavement » de territoires en souffrance, de relier des lieux de vie et non pas seulement de l’habitat à des clusters économiques.


A travers la perspective des CDT, les gares peuvent être appréhendées autrement que comme simples quais d’embarquements d’une marchandise « force de travail » de plus en plus mobile et flexible,  mais au contraire constitutif de projets de territoires ouverts à tous les métropolitains. Indiscutablement cela nécessite de s’opposer aux logiques pouvant laisser s’installer des « corridors gentrifiés », des espaces réservés à certains revenus. Il faut s’attaquer aux politiques qui font du mètre carré dans les métropoles une source de spéculations et à l’entre soi exclusif, contribuant à un manque de logements et notamment de logement sociaux. Si plus personne n’ose contester le besoin d’en construire, la tentation de trouver une solution par un nouvel éloignement des catégories populaires vers les marges, au risque de prolonger un étalement urbain dangereux pour l’empreinte écologique, reste présente. Il y a nécessité d’une politique volontariste de nouveaux logements sociaux lié dans le même mouvement à la construction de toutes les autres fonctions qui font « ville »: c’est tout l’enjeu de l’aide aux maires bâtisseurs.


Si le débat politique sur le sens du Grand Paris est si ouvert –ce qui nous différencie de biens d’autres contextes métropolitains dans le monde – c’est bien parce qu’il a résisté aux tentatives d’imposer par le haut la pensée unique urbaine de la finance qui ferait monde à elle seule.  

 

(1) Globalisation une sociologie, Saskia Sassen, Gallimard, 2009.

(2) Le Point Sur. Anne Bretagnolle, Renaud Le Goix, Céline Vacchiani-Marcuzzo in « Métropoles et mondialisation », documentation photographique, juillet aout, documentation française.

(3) Le droit à la ville : quelques clés pour comprendre la proposition de créer « un autre monde possible » Charlotte Mathivet in Villes pour toutes et tous, pour le droit à la ville, propositions et Expérience, Edition Habitat International Coalition, Santiago du Chili, 2011.

(4) Le Pire des Mondes Possibles, Mikes Davis, Edition La Découverte, Paris 2007.

 

(Source : le Club Médiapart)

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 14:21

2nd Atelier populaire :

 

« L’école dans la ville »

 

Mardi 23 octobre 2012 à 19h30

Salle Franklin - 60 rue Franklin à Montreuil 

 

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Une rencontre co-animée par

Sylvia GAYMARD, Vice-présidente du Rassemblement de la Gauche Citoyenne

et Pierre VILA, membre de la FASE

 

En présence et avec une contribution au débat de Daniel ROME et Laurent ABRAHAMS*

 

Lors d’un premier atelier populaire organisé le 10 septembre sur le thème « Comment bâtir la ville de demain et quelle place accorder aux citoyens ? », de nombreux sujets de débats ont émergé et feront l’objet d’une série d’ateliers qui se tiendront dans tous les quartiers de la ville dans les mois qui viennent.

 

Pour notre second atelier populaire nous proposons de revenir sur un point soulevé par plusieurs contributeurs : celui de la place des services publics et en particulier de l’école dans la ville.

 

·   Mixité sociale et sectorisation,

·   Ou, quand, comment bâtir et quelle place aux acteurs du monde éducatif et aux citoyens ?

·   Quelle politique municipale d’accompagnement des enfants vers la réussite scolaire ?

· Quelles mesures, quelles orientations, quelle complémentarité entre l’action des collectivités et de l’Etat ?  

Et plein d’autres sujets encore qui permettront d’engager ce vaste débat au moment où le Ministre de l’Education Nationale engage une consultation sur « La refondation de l'École ».

 

* Daniel ROME est militant associatif et en particulier du Groupe Français d’Education Nouvelle (GFEN), mouvement de recherche et de formation en éducation, agréé par le ministère de l'Éducation nationale

* Laurent ABRAHAMS est enseignant au collège Lenain Tillemont de Montreuil

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 12:46

La dette publique n’est pas responsable de la crise

 

Les efforts demandés au pays au nom de l'austérité font comme si nous étions tous responsables de la dette. Or les peuples ne sont nullement responsables du creusement de la dette publique. Et celle-ci n'est pas la véritable cause de la crise actuelle. Le matraquage sur la dette est une ruse du capital pour opérer de nouveaux prélèvements sur le travail en nous culpabilisant.


La crise n'est pas causée par les déficit publics


Les critères de Maastricht (limitation du déficit à 3% du PIB) étaient parfaitement respectés par l’Espagne, l’Irlande ou encore le Portugal avant la crise. L’Espagne et l’Irlande étaient même en surplus budgétaire. Pourtant depuis 2010 ce sont ces pays qui sont les plus en difficulté. Les critères budgétaires européens n'ont donc rien de protecteur contre les crises. L'Espagne est même le pays d'Europe qui est le plus en difficulté actuellement alors qu'elle a été le premier pays européen après l'Allemagne à adopter la fameuse règle d'or désormais imposée par le Traité TSCG.

L’Italie a accumulé un excédent budgétaire primaire (hors intérêt d’emprunts) depuis la fin des années 90. La seule hausse des taux d’intérêts explique 43% de l’augmentation de la dette publique italienne entre 2008 et 2010 (27% pour le Portugal, 21% pour la Grèce) !

Graphique : variation du déficit public des pays de la zone euro (1999-2007).

En rouge les pays qui subissent des taux d’intérêt élevés, en bleu les pays qui empruntent à faible taux. On voit sur ce graphique qu'il n'y a pas de lien entre la hausse des taux d'intérêt subis par certains Etats et la variation de leur déficit public. Les attaques de la finance contre certains Etats ne sont donc pas des "sanctions" pour des déficits publics excessifs.

 

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Un autre financement de la dette est possible


Les Etats Unis ont une dette supérieure à 100% du PIB, le Royaume Uni de près de 90% : tous deux empruntent à moins de 2% sur les marchés ! Le Japon a une dette de 200% et emprunte à moins de 1% ! Pourquoi ? Parce que leurs Banques Centrales rachètent directement et massivement les dettes ou menacent de le faire, ce qui interdit toute spéculation sur le défaut souverain, à l’origine des taux élevés en Europe.

Aux Etats Unis, la banque centrale (FED) a acheté depuis 2008 pour 2 300 milliards dollars de bons du Trésor émis par l'Etat. Et la banque centrale s’est engagée dans le programme QE3 en septembre 2012 à poursuivre sa politique de rachat de bons du trésor : 45 milliards de dollars par mois pour une durée illimitée !Elle s’engage à maintenir des taux bas jusqu’en 2015 ! De nombreux économistes soutiennent cette intervention illimitée des banques centrales, comme Mike Woodford de l’Université Columbia (spécialiste des questions monétaires), le prix nobel Paul Krugman ou même Xavier Ragot aujourd'hui conseiller auprès d’Arnaud Montebourg qui la préconisait dans un rapport de 2011.


Le vrai problème c'est la dette privée, pas la dette publique


Entre 1999 et 2007, l'endettement public dans la zone euro a diminué : il est passé de 72% du PIB en moyenne à 68%. Les fameux “PIGS” (Portugal, Italie, Gréce, Espagne) aujourd'hui montrés du doigt étaient même plus “vertueux” que la moyenne européenne : leur dette est passée de 90% à 75% en moyenne !(pondéré par leur poids économique). La dette publique italienne baisse de 20 points entre 1995 et 2007, ce qui ne l’empêche pas de subir aujourd’hui les foudres des marchés.

Si la dette publique s'est envolée à partir de 2008, ce n'est donc pas parce que les pays concernés avaient trop dépensé les années précédentes. C'est l'envolée de la dette privée pendant ces années qui a conduit à la crise financière de 2008.


En 10 ans (1999-2009) la dette privée des Etats de la zone euro est ainsi passée de 96 % à 135 % du PIB. Cette crise de la dette privée a menacé tout le système bancaire d'effondrement. C'est pour la résoudre que les Etats ont lancé des plans massifs de sauvetage des banques. C'est donc pour éponger les errements des banques que les Etats ont commencé à creuser leurs déficits publics. Des déficits qui ont ensuite été aggravés par le recul de l'activité et la hausse du chômage liés à la crise financière.


Les déficits publics et la hausse de la dette publique sont une conséquence et non une cause de la crise : + 20 points de dette en seulement 2 ans ! Cette dette doit être payée par ceux qui s’enrichissent sur le dos des Etats qui lui s’appauvrît depuis 30 ans : les patrimoines privés s’accumulent pour atteindre aujourd’hui 600% du revenu national en richesse nette accumulée. En parallèle, la richesse nette de l’Etat ne cesse elle de décroitre (cf. graphique ci-dessous)

 

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Graphique  : évolution comparée de la richesse nette publique et de la richesse nette privée (1970-2010).

 

Source : le blog de Jean-Luc Mélenchon

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 09:58

 

En visite amicale sur le stand partagé de la FASE, de la gauche Anticapitaliste, des Communistes Unitaires, de Convergences & Alternative, et des Alternatifs, Jean-Luc Mélenchon, interrogé par les militants de la gauche Anticapitaliste, donne son point de vue sur le fonctionnement et les perspetives du Front de Gauche.

 

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 20:15

Meeting européen du 8 octobre à Paris


Contre l'austérité, construisons les solidarités européennes

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Dans beaucoup de pays européens, les résistances et l'indignation montent face aux politiques dévastatrices imposées par l'Union et symbolisées par le nouveau Traité budgétaire. Partout s'affirme l'exigence de la réorientation solidaire et écologique d'une Europe enfin affranchie de la tutelle des marchés financiers.

Le 8 octobre, le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique réunit à Paris des responsables associatifs, syndicaux et politiques européens engagés dans ces luttes. Ils apporteront témoignages et propositions pour construire les solidarités concrètes entre peuples européens et rendre possible une autre Europe.

à 19h30 à l'Espace Reuilly, 21, rue Antoine-Julien Hénard, 75012 Paris (métro Montgallet ou Dugommier)

Avec :
Felipe Van Keirsbilck ( syndicaliste, Belgique, coordinateur de l'AlterSummit)
Jorge Aranda Arana (syndicaliste, Espagne, Movimiento 15M)
Steffen Lehndorff (co-initiateur de l'appel de chercheurs et syndicalistes "Refonder l'Europe", Allemagne)
Marianna Mortagua (Attac Portugal)
Philippe Lamberts (député européen et porte parole du parti vert européen)
Pierre Laurent ( président du Parti de la Gauche Européenne)
Une représentante de la tournée européenne des féministes contre l'austérité


Animation au nom du Collectif : Aurélie Trouvé (Attac France), Pierre Khalfa (Fondation Copernic)

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:48
L'austérité aggrave la crise, non au Traité budgétaire européen !

 

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Tribune de plus de 120 économistes notamment des universités d'Aix-Marseille, Angers, Avignon, Bordeaux-IV, de Bourgogne, Evry, Grenoble, Lille-I, Nancy II, Montpellier 1, de Picardie, Paris (I, VIII, X, XIII, Dauphine et Descartes), Reims, Rennes, Toulouse I et II, de l'université populaire de Caen, de l'université libre de Bruxelles, de l'INP Toulouse, l'Ecole d'économie de Paris, l'Ecole Normale Supérieure, l'EHESS, l'INRA, Télécom Bretagne, Paris-Jourdan Sciences Economiques et l'IEP Paris.

 

Depuis 2008, l'Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n'est pas due à la dette publique. Ainsi, l'Espagne et l'Irlande subissent aujourd'hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l'aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d'intérêt élevés.


La crise s'explique également par l'absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l'emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » austéritaire des Etats lorsqu'il s'agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ». Elle leur impose des politiques d'austérité et s'avère incapable de combattre la spéculation sur les dettes souveraines, cela d'autant que sa seule mission reconnue par les traités est celle de maintenir la stabilité des prix. En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l'interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux Etats pour des dépenses d'avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal reserve américaine. Enfin, la crise est renforcée par l'extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB, avec son orientation qui rend impossible toute expansion coordonnée et ambitieuse de l'activité en Europe.


François Hollande, après s'être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n'y a en fait apporté aucun changement, et, comme vient d'ailleurs de le reconnaître Elisabeth Guigou, choisit aujourd'hui de poursuivre la politique d'austérité entamée par ses prédécesseurs. C'est une erreur tragique. L'ajout d'un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s'accompagne de l'acceptation de la « règle d'or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy. Elle stipule que le déficit dit structurel (hors variations de cycles économiques) ne doit pas dépasser 0,5% du PIB, ce qui condamnera toute logique de dépenses publiques d'avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction du périmètre de l'ensemble des administrations publiques.


En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l'équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d'une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l'effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique. Alors que plusieurs Etats membres sont déjà en récession, cela menacera encore davantage l'activité et l'emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l'OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l'austérité. À moyen et long terme, cela hypothèquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.


Au nom d'une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les Etats des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d'austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution anti-démocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5% en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l'application d'une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu'encourager la spéculation, alors qu'il faudrait lui briser les reins en sortant de leur mains la dette publique. L'ensemble de l'édifice repose ainsi sur des conditionnalités anti-sociales imposées à toute aide ou intervention, et le refus d'intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles. Elle va se contenter d'un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire, comme l'a annoncé récemment Mario Draghi.


Des centaines d'économistes à travers le monde, rejoints en ce sens par certains prix Nobel d'économie comme Joseph Stiglitz et Paul Krugman, ont largement critiqué le non-sens économique de la politique actuellement à l'oeuvre en Europe. Le constat est sans appel : l'austérité est à la fois injuste, inefficace et anti-démocratique.


Nous pouvons faire autrement. L'avenir de l'Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l'activité, de l'emploi et des services publics serait aujourd'hui possible en Europe, notamment par le financement direct sélectif et à bas taux par la BCE des organismes publics de crédit. Pour que l'UE mette en Å“uvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l'UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance, notamment en interdisant les échanges d'obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et en taxant les mouvements de capitaux spéculatifs.


Les défis sociaux et écologiques d'aujourd'hui sont immenses. Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par le haut. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d'une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s'en donner les moyens, il faut briser l'étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C'est pourquoi nous refusons la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).

 

Ce texte n'engage que ses signataires :

  • Louis Adam, commissaire aux comptes,
  • Matthieu Agostini, expert RSE,
  • Pierre Alary, maître de conférences, Université Lille 1,
  • Daniel Bachet, professeur, Université d'Evry,
  • Emmanuel Barret, expert, banque d'investissement,
  • Philippe Batifoulier, maître de conférences, Université Paris 10,
  • Michel Bellet, professeur, Université de Saint-Etienne,
  • Nicolas Beniès, économiste, université populaire de Caen,
  • Matthieu Béraud, maître de conférences, Université de Lorraine,
  • Eric Berr, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Jacques Berthelot, INP Toulouse,
  • Pierre Bezbakh, maître de conférences, Paris IX-Dauphine,
  • Pierre Bitoun, INRA,
  • Frédéric Boccara, maître de conférence associé, Université Paris XIII,
  • Paul Boccara, maître de conférence honoraire, université de Picardie,
  • François Bojzcuk, conseiller en développement socio économique des territoires,
  • Serge Bornet, agrégé SES,
  • Marc Bousseyrol, maître de conférences, IEP de Paris,
  • Mireille Bruyère, maître de conférences, Toulouse 2,
  • Claude Calame, directeur d'étude, EHESS, Paris
  • Christophe Carrincazeaux, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Pierre Causse, économiste,
  • David Cayla maître de conférences, Université d'Angers,
  • Christian Celdran, administrateur civil honoraire,
  • Gabriel Colletis, professeur, Université de Toulouse 1,
  • Christian Corneliau, économiste, EHESS,
  • Laurent Cordonnier, maître de conférences, Université Lille 1,
  • Jacques Cossart, économiste,
  • Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du conseil ďanalyse économique,
  • Vanessa Di-Paola, maître de conférences, Université d'Aix-Marseille
  • Jean-Paul Domin, maître de conférences, Université de Reims,
  • Alain Dontaine, Université Stendhal-Grenoble,
  • Ali Douai, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Denis Durand, économiste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
  • Jean-Marc Durand, économiste,
  • Guillaume Etievant, expert économique auprès des CE,
  • David Flacher, maître de conférences, Université Paris 13,
  • Mathieu Forgues, professeur agrégé de SES,
  • Anne Fretel, maître de conférences, Université Lille 1,
  • Bernard Friot, Université Paris-X, institut européen du salariat,
  • Maryse Gadreau, professeur émérite, Université de Bourgogne,
  • Jean Gadrey, professeur, Université Lille I,
  • Véronique Gallais, économiste,
  • Jacques Généreux, professeur, IEP de Paris,
  • Ariane Ghirardello, maître de conférences, Université Paris 13,
  • Patrick Gianfaldoni, maître de conférences, université d'Avignon et des Pays de Vaucluse,
  • Jean-Pierre Gilly, professeur, Université de Toulouse 1
  • Bernard Guerrien, SAMM, Centre d'économie de la Sorbonne,
  • Alain Guéry, Histoire économique, CNRS
  • Bernard Guibert, économiste-statisticien,
  • Hector Guillen-Romo, université Paris 8,
  • Ozur Gun, maître de conférence, université de Reims,
  • Jean-Marie Harribey, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Michel Husson, économiste,
  • Sabina Issehnane, maître de conférences, Université Rennes 2,
  • Florence Jany-Catrice, professeur, Université Lille 1
  • Esther Jeffers, maître de conférences, Paris 8
  • Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel,
  • Andrée Kartchevsky, professeur, université de Reims,
  • Pierre Khalfa, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
  • Thierry Kirat, directeur de recherche au CNRS, Paris Dauphine
  • Robert Kissous, statisticien économiste,
  • Agnès Labrousse, maître de conférences, Université de Picardie,
  • Stéphanie Laguérodie, maître de conférences, Paris 1,
  • Dany Lang, maître de conférences, Université Paris 13,
  • Catherine Lebrun, économiste,
  • Cécile Lefevre, professeur, Université Paris Descartes,
  • Pierre Le Masne, maître de conférences, Université de Poitiers
  • Philippe Légé, maître de conférences, Université de Picardie,
  • Pierre Lévy, maître de conférences, Université Paris Dauphine,
  • Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS,
  • Jérôme Maucourant, maître de conférences, Université Jean Monnet - IUT de Saint-Etienne
  • Jean Magniadas, membre honoraire du Conseil économique et social,
  • Marc Mangenot, économiste,
  • Jonathan Marie, maître de conférences, Université Paris XIII,
  • Christiane Marty, économiste,
  • Pierre Mascomère, actuaire,
  • Gustave Massiah, économiste,
  • Antoine Math, économiste,
  • Thierry Méot, statisticien-économiste,
  • Nicolas Meunier, économiste,
  • Sandrine Michel, maître de conférences, Université Montpellier 1
  • Catherine Mills, maître de conférences, Université Paris 1,
  • Matthieu Montalban, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Alain Morin, directeur de la revue Economie et Politique,
  • François Morin, professeur, Université Toulouse 1,
  • Nolwenn Neveu, professeur agrégé de SES,
  • Alain Obadia, membre du Conseil économique social et environnemental
  • André Orléan, directeur de recherches, CNRS-EHESS,
  • Fabienne Orsi, IRD,
  • Gilles Orzoni, économiste,
  • Bernard Paranque, économiste, euromed management,
  • Pascal Petit, économiste, université Paris 13,
  • Henry Philipson, économiste,
  • Dominique Plihon, professeur, Université Paris 13,
  • Jean-François Ponsot, maître de conférences, Université Grenoble 2,
  • Nicolas Prokovas, maître de conférences, Université Paris 13,
  • Christophe Ramaux, professeur, Université Paris 1
  • Gilles Rasselet, professeur, Université de Reims,
  • Frédéric Rauch, rédacteur en chef de la Revue Economie et Politique,
  • Gilles Raveaud, Institut d'Etudes Européennes, maître de conférence Paris 8 St-Denis,
  • Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social des Premiers ministres Rocard et Jospin,
  • Bertrand Rothé, professeur agrégé d'économie gestion, Université de Cergy Pontoise,
  • Gilles Rotillon, professeur, université Paris X,
  • Jean-Marie Roux, économiste,
  • Catherine Samary, maître de conférences, Paris Dauphine,
  • Bertrand Seys, maître de conférences Télécom Bretagne,
  • Richard Sobel, maître de conférences Université Lille 1,
  • Bernard Sujobert, statisticien-économiste,
  • Dominique Taddéi, ancien président d'université, ancien Président de la Caisse des dépots et consignations,
  • Bernard Teper, économiste,
  • Bruno Tinel, maître de conférences, Université Paris I,
  • Stéphanie Treillet, maître de conférences des universités,
  • Sébastien Villemot, économiste,
  • Philippe Zarifian, professeur, Université Paris Est-Marne la vallée,
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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 15:00

Communiqué de presse du Front de gauche après le 30 septembre


CONTRE LE TRAITE ET L’AUSTERITE :

LE 30 N’EST QU’UN DEBUT, LA LUTTE CONTINUE

 

 

 

 


Le Front de Gauche se félicite de la grande réussite de la manifestation nationale du 30 septembre organisée par 65 organisations (associations, syndicats, forces politiques) pour une Europe Solidaire et contre le Traité d’austérité. Sa diversité syndicale, associative et politique a payé et entraîné une importante dynamique citoyenne. Cette manifestation de plus de 80 000 personnes marque une étape importante dans la mobilisation contre le traité et plus largement les politiques d’austérité qui sévissent en Europe comme en France. Tous ensemble, nous avons largement participé à ce que le débat public s’ouvre sur les enjeux de ce traité. Les deux semaines qui s’ouvrent au parlement doivent être l’occasion d’amplifier encore ce débat.


Nous nous adressons plus que jamais à François Hollande à son gouvernement ainsi qu’aux députés d’EELV et Socialistes pour ne pas ratifier ce traité Merkozy : quand on est de gauche, on n’adopte pas un traité de droite !

Le Président de la République doit entendre toutes celles et tous ceux qui ont manifesté dimanche mais aussi toutes les mobilisations sociales qui lui disent qu’une autre politique est possible et nécessaire. Une politique de partage des richesses en faveur des travailleurs, des milieux populaires, de la jeunesse de notre pays et de relance de notre économie sur la base de critères sociaux et écologiques.


Le Front de gauche va continuer plus que jamais à se mobiliser contre les politiques d’austérité. D’où notre plein engagement dans les rendez-vous décidés dans le cadre du collectif unitaire : initiatives décentralisées dans toute la France les 6 et 7 octobre pour notamment interpeller les députés, meeting européen à Paris le 8 octobre. Il poursuivra sa bataille pour un référendum qui constitue pour lui une exigence démocratique incontournable.


Il appelle également à soutenir les mobilisations sociales à venir notamment la journée nationale « notre santé en danger » le 6 octobre, les manifestations syndicales pour la défense de l’industrie et de l’emploi le 9 octobre, et toutes les luttes des salariés contre les licenciements notamment PSA, ArcelorMittal, Sanofi…

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:28
Communiqué de « Notre Santé En Danger »

Banderole-Sante-2-avril-copie-1.jpg

 

 

Près d'un tiers de la population ne peut dans les faits avoir recours aux soins pour des raisons de coût (dépassements d’honoraires, franchises, forfaits, augmentation des complémentaires-santé…) et de difficultés d’accès aux structures de soins publiques (désertification, fermetures de structures de proximité, délais d’attente, manque de lits…).

 

 

Et si des avancées ont eu lieu sur quelques dossiers, les premières annonces gouvernementales apparaissent très insuffisantes par rapport aux enjeux.


Ainsi, la Santé n’a pas été retenue comme une priorité gouvernementale.

- Les Agences Régionales de Santé - outils des restructurations - ne sont pas remises en cause.
- Le refus d’un moratoire global sur les restructurations est inquiétant.
- La fermeture en grand nombre de CIVG et de maternités met en danger le droit des femmes à disposer de leur corps.
- Il n’est question que d’aménagement de la loi HPST et du mode de financement des hôpitaux.
- Il n'est prévu qu'une simple réduction et/ou contrôle des dépassements d’honoraires.
- Rien n’apparaît vraiment concernant l’installation des nouveaux professionnels de santé.
- Rien non plus sur les franchises médicales.
- La situation budgétaire des hôpitaux, de la psychiatrie et des structures médico-sociales devrait rester dans le rouge.


Le changement s’impose et nous pensons qu'il est urgent de nous faire entendre du gouvernement. C’est le sens de la semaine d’action engagée.


Cette semaine se déclinera aussi au niveau européen avec des manifestations à Athènes, Barcelone, Bruxelles, Londres, Madrid, au Pays Basque espagnol, à Varsovie et des initiatives en Allemagne, Italie, Suède… Elle se terminera par une conférence européenne à Varsovie les 6 et 7 octobre.

 

 

A Paris, la manifestation aura lieu le 6 octobre à 14 h depuis les hôpitaux Cochin-Saint-Vincent de Paul jusque Matignon.

Elle sera précédée d'un rassemblement à partir de 12h30, place de l'Observatoire-Palais Royal

 

Toutes les informations sont sur le site : http://www.coordination-nationale.org

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 18:06

Traité européen Sarkozy-Merkel-Hollande
NE VOUS LAISSEZ PAS TRAITE !!


Le traité européen de Sarkozy et Merkel doit être voté par l'Assemblée Nationale en octobre prochain.
Malgré ses promesses François Hollande a décidé de le faire adopter, sans grandes modications.
Ce traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire
(TSCG) va avoir des conséquences désastreuses dans la vie de chacun, en France comme dans le reste de l'Europe.


Condamnés à l'austérité à perpétuité
Le traité impose à chaque pays de limiter son décit à 0,5 % par an. Concrètement, un pays qui
voudra dépenser pour l’Éducation, la santé, pour aider les précaires et les chômeurs, pour investir dans les énergies renouvelables, etc. ne pourra pas le faire comme il le veut. C'est la fameuse règle d'or qui autorisera la commission européenne à sanctionner les pays qui oseront dépenser ce qu'il faut pour répondre aux besoins des populations. L'austérité sera ainsi rendue obligatoire.


Pourtant de telles politiques conduisent à une augmentation massive du chômage (300 000 chômeurs prévus en France en 2013).

 
Objectif : Faire payer les dettes aux moins riches
Le traité européen implique de ramener les dettes des États européens à 60 % du montant
des richesses produites, contre 87% en moyenne aujourd'hui. Mais pour rembourser, c'est toujours plus de nouveaux impôts que paieront tous les européens, et toujours moins d’investissements dans les services publics et pour créer des emplois.

 

Il y a pourtant un autre moyen de réduire les dettes :
Ne pas payer tout ce que les banques et les fonds d'investissements privés ont volé aux peuples.


Démocratie ? Connait pas !
Le peu de pouvoir laissé encore aux États va se réduire encore plus. Déjà que beaucoup de choses se décident sans que les citoyens soient consultés, mais avec ce nouveau traité, c'est la commission et la cour de justice européenne qui vont dicter aux États leurs politiques ; et s'ils résistent, tant pis pour eux, les sanctions les attendent. On a vu au printemps comment l'idée même de consulter les Grecs sur leur avenir inquiétait les dirigeants européens.
Coupes budgétaires, hausses d’impôts mais pas pour les plus riches, austérité permanente,
compétition, règle d'or, démocratie bafouée...

 

C'est contre tout ça que nous nous battons et que nous manifesterons le dimanche 30 septembre, 13h30, place de la Nation.

 

S'informer, discuter, débattre, résister...
Face au traité européen, Contre l'austérité à vie
Jeudi 27 septembre à 20H, salle Franklin,
60 rue Franklin, près de l’Église
avec Aurélie Trouvé, co-présidente d'ATTAC et Sabina Issehnane, économiste atterrée

 

http://www.clac-ladette.org/spip.php?page=evenement&id_article=100

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 21:54

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