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  • : Le blog de fase-montreuil
  • : Blog du comité montreuillois de la FASE. La politique ne peut rester une affaire de spécialistes et doit devenir l'exercice plein pour chacun-e de sa citoyenneté. L'action des élu-e-s doit être dans un prolongement des mobilisations et un moyen de dialogue permanent avec celles-ci au sein des institutions. Convergence, rencontre, pratiques mises en commun, en regroupant la pluralité des cultures et parcours
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 15:01

 

Recensement des évacuations forcées de lieux de vie occupés par des Roms étrangers en France (Année 2012)


Par Philippe Goossens

 

 

En dépit des discours d’ouverture, le nouveau gouvernement socialiste a développé dans la réalité une politique au moins aussi destructrice et nocive que ne l’avait fait le gouvernement précédent. Il a exercé une pression sans précédent sur cette population : 66% du total des personnes évacuées en 2012 le fut sous son autorité durant les six derniers mois.


De plus, le nombre de personnes évacuées durant le 3ème trimestre a battu tous les records (5 223 au 3ème trimestre 2012 comparé à 3 283 durant le même trimestre 2011). Le nombre de personnes ayant reçu une OQTF (1728 en 2012 comparé à 850 en 2011) est lui aussi en nette augmentation.


Les chiffres montrent que depuis la mise en application de la circulaire interministérielle le 26 août 2012 « relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites », les choses n’ont pas changé : les personnes sont la plupart du temps tout simplement mises à la rue sans aucune solution alternative. Durant les six derniers mois, 63 évacuations forcées (sur un total de 97 pour l’année) ont été menées par les forces de l’ordre dont seulement 15 (sur un total de 19 pour l’année) l’ont été accompagnées d’une solution partielle de relogement (qui est très souvent nettement insuffisante et temporaire). Les activités et les pressions de l’OFII ne se sont pas relâchées (présence sur les terrains avec les forces de l’ordre avant et pendant les évacuations) et les rapatriements par charter se sont succédés à une cadence mensuelle jusqu’au mois de novembre.


Malgré des rappels à l’ordre très fermes de l’ONU, malgré les nombreuses protestations d’ONG françaises et internationales, tout indique que la politique menée par l’état français à l’égard des Roms est raciste et discriminatoire. Il suffit d’observer le nombre élevé de personnes évacuées de force par les autorités (9 404) par rapport au nombre estimé de Roms étrangers présents sur le territoire français (de 15 à 20 000).

De fait, selon le Rapporteur Spécial de l’ONU sur les droits des migrants, François Crépeau, « l'objectif ultime semble être l'expulsion de France des communautés migrantes Rom »

 

 

Lire toute l'étude

 

Source : Romeurope

 

Source :

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 11:51

  Communiqué du 8 janvier 2013

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A la mi-décembre, alors que débutait la saison 2 de « l’Affaire du Méliès de Montreuil »,  les présidents de groupe des minorités et de l’opposition au Conseil municipal avaient demandé à Dominique Voynet qu’elle leur adresse une copie de la plainte qu’elle avait déposée aux fins de déclencher une enquête sur d’éventuels détournements de fonds publics au cinéma municipal.

Refusant de nous communiquer la lettre de saisine de la justice, la maire de Montreuil nous avait engagés à nous adresser directement au Procureur de la République, seul à même de nous la transmettre, selon les dires de Madame Voynet. C’est donc ce que nous avons fait le 19 décembre 2012 en adressant une lettre commune au Procureur de la République.


Ce dernier a bien voulu nous répondre dans un courrier reçu hier. Et quelle n’est pas notre surprise de lire de la main du Procureur qu’il nous informe n’avoir trouvé aucune trace « tant au Parquet, que dans le service saisi de la plainte » d’une quelconque « affaire cinéma Le Méliès » !


N’osant croire que Dominique Voynet aurait orchestré médiatiquement toute cette affaire et qu’elle aurait menti à plusieurs reprises, jusque devant le Conseil municipal, nous demandons donc des explications à la Maire de Montreuil.


La chose serait en effet trop grave pour que Dominique Voynet, dépositaire de l’autorité publique, ait pu agir avec tant de légèreté dans une affaire où elle a mis gravement en cause la probité de ses agents et du service public…


Nous publions ce jour notre lettre au Procureur ainsi que la réponse de ce dernier et demandons solennellement à Dominique Voynet de bien vouloir s’expliquer publiquement sur ce nouveau rebondissement.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 14:32

vœux fase ga

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 15:06
CRISE AU MELIES DE MONTREUIL

URL Courte : https://12398.lapetition.be/

Le cinéma Méliès de Montreuil est à nouveau en crise. Alors que nous devrions être occupés à préparer au mieux l’ouverture, prévue fin 2013, du plus grand complexe d’art et essai-recherche municipal de France, un climat de délation et de soupçon empoisonne l’atmosphère. On parle de “découverte d’une caisse noire”, de “détournement de fonds". On dénonce les salariés du Méliès à la télévision, comme si l’on connaissait les conclusions d’une enquête qui ne fait que commencer.
C’est la troisième fois en un an que les mêmes personnes sont attaquées pour des motifs chaque fois différents, avec chaque fois serment de détenir des éléments graves et déterminants.

Pourquoi ne laisse-t-on pas les salariés animer ce cinéma dans la sérénité, ce qu’ils excellent à faire de l’avis général ? Pourquoi s’acharner ainsi ?

Il n’y a pas plus de découverte de " caisse noire ", que de " détournement de fonds ".
Que se passe-t-il ?
Dans notre cinéma, sur 4000 séances par an, il y a environ une dizaine de séances non commerciales. Elles concernent des films rares, souvent anciens, ou des téléfilms, qui n’ont ni visa, ni distributeur. Les entrées des séances non commerciales sont encaissées par une billetterie parallèle depuis 15 ans au moins, au vu et au su des élus, des DAC, de la direction administrative, des comptables, des régisseurs. Il en est de même de nombreuses salles dynamiques qui organisent des séances non commerciales.
Ces séances ne pouvaient pas être encaissées par la billetterie CNC sans entrer, soit un faux numéro de visa, soit un faux distributeur, soit une fausse quatrième salle. Les recettes non commerciales étaient reversées a posteriori dans la billetterie CNC : elles servaient, au Méliès comme dans d'autres cinémas, à acheter des billets offerts par la ville aux associations-partenaires lors des soirées-débats. Au lieu d’éditer des exonérés, avec cet argent on payait des billets !
Dominique Voynet, Maire de Montreuil, accuse aujourd’hui l’équipe du cinéma d’avoir « détourné des fonds publics » et d’avoir privé la ville de ces recettes… au profit des créateurs, du CNC et du système de redistribution qui alimente tout le cinéma français !
Cette situation a pour origine un vide de la réglementation, connu du CNC. Il y a partiellement répondu en 2008 en créant les "visas provisoires" pour les séances non commerciales des festivals.
En 2008, Libération écrivait à propos des séances non commerciales et des visas provisoires contestés par la profession : " Le caractère désormais obligatoire de ce visa temporaire ouvre gentiment la porte à ceux qui, pour des raisons diverses et variées, souhaiteraient nuire à une manifestation. Ainsi, il n’est pas totalement farfelu d’imaginer qu’un beau jour, un excité quelconque saisisse la justice à propos d’un film projeté dans un festival dont l’organisateur n’aurait pas demandé le fameux visa ". La transposition avec une équipe municipale désireuse d'attaquer une équipe de cinéma solidaire est tentante... Et Bruno Icher concluait : «’Dura lex sed lex’, diront alors - à condition qu’ils soient latinistes - les policiers en saisissant les bobines ». Ou en convoquant au poste voire au tribunal l'équipe de la salle visée obstinément par la mairie…

A qui, à quoi sert en effet cet acharnement ? S’agit-il de ressentiment personnel ? S’agit-il de se débarrasser d’une équipe talentueuse ? S’agit-il de remettre en cause le Nouveau Méliès, le projet novateur et généreux de cinéma public de notre ville?

Nous tenons à assurer de notre confiance les salariés qui viennent d’être suspendus et accusés sans preuve, et exigeons leur réintégration immédiate dans leurs fonctions.
Nous demandons que soit réglé, en partenariat avec le CNC et le trésor public, par des réunions de travail et non par des enquêtes, des menaces et des plaintes au pénal, le problème d’intégration des séances non commerciales dans la billetterie classique.
Nous demandons que soit enfin débattu publiquement le projet culturel du Nouveau Méliès.

Solveig Anspach, Dominique Cabrera, Robert Guédiguian, Dominik Moll, cinéastes, membres du conseil du cinéma Méliès à Montreuil

 

 


C'est une lettre que vous pouvez signer sur lapetition.be https://12398.lapetition.be/  (crise au Méliès), et si cela vous dit, la faire circuler le plus largement possible.

Vous pouvez aussi signer la pétition de l'association de spectateurs Renc'art au Méliès , https://12363.lapetition.be/ (soutien au cinéma Méliès)

La mobilisation doit reprendre pour que les trois personnes suspendues dans leur fonction depuis un mois puissent réintégrer leur travail ... et que ce cinéma puisse continuer d'exister comme lieu créatif

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 11:20

La Campagne nationale du Front de Gauche: c’est parti !

« L’alternative à l’austérité, c’est possible ! »

 

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Le contexte politique général

Notre point de départ, c’est notre opposition à la politique d’austérité que met en œuvre le gouvernement Ayrault : respect des traités européens et ratification du TSCG, soumission à l’objectif de 3% de réduction des déficits publics en 2013, politique de l’offre, de la réduction des dépenses publiques, de la baisse de qu’ils nomment le « coût du travail » à travers le « pacte de compétitivité », refus de nationaliser Mittal. Cette politique satisfait le Medef et place les travailleurs et leurs syndicats en situation difficile. Cette politique sociale-libérale est non seulement injuste mais elle conduit à l’échec, l’austérité nourrissant l’austérité.

Nous ne nous résignons pas à cela, ce n’est pas ce à quoi aspirent les millions d’hommes et de femmes qui se sont mobilisés contre Sarkozy et pour qu’il s’en aille. Nous voulons faire entendre qu’une autre logique existe à gauche, que d’autres solutions sont possibles, sont crédibles et applicables par un gouvernement décidé à rompre avec le libéralisme et le social libéralisme. Nous voulons partir des questions brûlantes de l’actualité (explosion de la pauvreté, multiplications des plans sociaux…) et montrer qu’il existe des réponses concrètes immédiates et indispensables qui s’inscrivent dans la cohérence d’une autre politique à gauche.

L’alternative à l’austérité se construit à travers notre capacité à faire en sorte que les réponses politiques que nous portons rencontrent un écho grandissant. Il est possible de construire une majorité alternative à même de soutenir les solutions que nous proposons. Mais cela ne se fera pas sans des batailles politiques prolongées combinant mobilisations populaires fortes qui battent en brèche la résignation et le fatalisme et élections. Des étapes en ce sens peuvent être franchies à travers des batailles sur des points particuliers, des mesures précises qui s’imposent comme des nécessités vitales pour l’ensemble de la population.

Le Front de Gauche est à l’initiative, il incarne ainsi l’alternative à gauche. Il s’adresse largement au-delà des composantes du Front de Gauche à toutes celles et tous ceux qui à gauche et/ou dans le mouvement social souhaitent une politique en rupture avec la financiarisation de la société et le productivisme.

 

Comment engager la campagne ?

Le point de départ de notre campagne du Front de Gauche est d’aller le plus possible à la rencontre et à l’échange avec les salariés, les milieux populaires, les jeunes. Un matériel national du Front de Gauche sera édité pour janvier 2013 (tracts et affiches).

Les formes de cette campagne doivent être multiples. Chaque assemblée citoyenne, chaque espace du Front de Gauche doit déterminer quel est le meilleur moyen de déployer cette campagne, de prendre des initiatives, de toucher et d’impliquer le maximum de personnes. Plusieurs idées existent : meetings, rencontres de quartiers, actions symboliques, marches contre l’austérité, votations citoyennes… Faisons preuve de créativité !

Notre campagne aura aussi un cadre national, à travers un meeting de lancement qui réunira les représentants nationaux du Front de Gauche en janvier 2013. Des meetings régionaux avec des représentants nationaux peuvent être envisagés.

Les différents espaces du Front de Gauche seront aussi associés à cette campagne. Les Fronts thématiques, le Front des luttes, le Front des économistes, le Conseil national du Front de Gauche…etc… seront sollicités dans l’organisation d’initiatives, dans l’élaboration d’argumentaires.

La construction d’ateliers législatifs permettant d’associer largement des forces diverses à gauche et dans le mouvement social pour porter des propositions de loi seront un moyen de concrétiser notre campagne.

Le travail des groupes parlementaires du Front de Gauche, à l’Assemblée Nationale, au Sénat et au Parlement européen sera un point d’appuis pour alimenter les initiatives.

Le site internet du Front de Gauche « Place au peuple », dont l’animation collective va être redéveloppée, permettra de faire connaître largement toutes les initiatives qui sont organisées.

Notre objectif est d’inscrire cette campagne sur plusieurs mois. Nous ne pouvons prévoir à l’avance les rythmes, l’écho que notre campagne rencontrera, ni les questions qui polariseront l’actualité. Il est donc essentiel de faire preuve de réactivité, de saisir les points d’appuis pour développer nos arguments, impulser des initiatives.

 

La clé de l’implication populaire

La question de l’austérité et des ses conséquences pour les conditions de vie des classes populaires est une question centrale dans la situation politique française. Rien ne sera arraché sans la mobilisation des travailleurs et des milieux populaires, à laquelle le front de gauche veut travailler.

D’autres initiatives des organisations syndicales ou du mouvement social sont prises contre les politiques d’austérité et leurs conséquences. Certaines sont organisées – notamment à travers les collectifs unitaires CAC – avec la participation des organisations membres du Front de Gauche. Nous soutenons les initiatives du mouvement social et du mouvement syndical, dans le respect de l’autonomie de chaque cadre.

Notre pari est qu’il y a une disponibilité aujourd’hui pour porter une autre politique que celle qui satisfait aux exigences du MEDEF et des actionnaires. Le Front de Gauche se veut un outil au service de l’implication populaire. Nous devons donc prendre des initiatives à la hauteur de cette ambition.

 
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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 16:30
Vendredi 21 décembre 2012

   

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La violence et l’insulte ne sont pas une issue normale du débat démocratique

 

 

 

Jeudi 20 décembre 2012, lors du conseil municipal de Montreuil, alors qu’une suspension de séance venait d’être prononcée par la maire après un débat politique sans concession sur la situation au sein du cinéma municipal Méliès, deux adjoints à la maire s’en sont pris violemment à l’un des élus de l’opposition municipale.

 

Nous, élus des minorités et de l’opposition, condamnons fermement ces graves débordements qui entachent sérieusement les valeurs de la République.

 

Les échanges d’arguments politiques ne justifient pas et ne justifieront jamais de telles violences verbales et physiques.

 

Tous les élus des minorités et de l’opposition ont ainsi exigé des excuses publiques de la part de la maire et de ses adjoints. Même si ces graves incidents se sont déroulés en salle du Conseil municipal et sous les yeux d’une assistance citoyenne fournie, Dominique Voynet (qui a pourtant assisté à une partie de la scène) a refusé de revenir sur le sujet, sous prétexte qu’il s’était produit en dehors du temps de la séance du conseil. L’incident aurait pu être clos facilement par des excuses publiques, si la maire n’avait pas rejeté cette juste demande.

 

Face à une telle légitimation de la violence physique et verbale, les élus des minorités et de l’opposition ont solennellement annoncé leur départ de la séance, rendant de ce fait le déroulement du Conseil municipal caduque, faute de quorum puisque plusieurs élus de la majorité municipale étaient absents ce soir-là.

 

C’est en catastrophe que les membres du cabinet de la maire sont alors allés réveiller quelques élus de la majorité à leur domicile, afin qu’ils viennent garnir in extremis l’assemblée municipale pour essayer d’atteindre le quorum et ainsi voter toutes les délibérations inscrites à l’ordre du jour.

 

Dominique Voynet, qui prétend « faire de la politique autrement » a une nouvelle fois démontré, tant sur la gestion du débat sur le Méliès, que sur la suite du Conseil municipal, que cette devise n’était vraiment plus qu’un slogan.

 

Nous condamnons fermement ce simulacre de démocratie. L’avant-dernier budget du mandat aura donc été débattu et voté par les seuls membres de la majorité municipale, en l’absence des 23 élus des minorités et de l’opposition.

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 16:58

 

Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République.


Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en oeuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.


En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.

En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en oeuvre la révision constitutionnelle nécessaire.


De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit.

 

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En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a inscrit cette réforme dans son programme. Conformément à ses engagements dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, en juillet puis en septembre, a promis qu’il y aurait un projet de loi en 2013.


Près de deux millions et demi d’étranger(e)s extracommunautaires vivent et travaillent dans des communes où elles/ils participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d’entre elles/eux sont responsables d’associations, délégué(e)s de parents d’élèves, délégué(e)s syndicaux(cales)...


La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique et il n’existe aucune raison pour que toutes celles et tous ceux qui résident sur ces territoires n’y participent pas de façon égale. Il est temps de franchir une nouvelle étape pour l’élargissement du suffrage universel, la démocratie, la cohésion sociale et pour l’égalité des droits.

Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au moins quatre reprises, depuis 1981, doivent maintenant être tenues.

 

 

 Signez et partagez l'appel!

 

 

 droit de vote etrangers

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 15:34

 

 

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"L'urgence d'une alternative à gauche"

 

 

La politique que le gouvernement Ayrault a engagé est bien éloignée des promesses du « changement maintenant ». Ce furent très vite les interventions sécuritaires du ministre de l'intérieur, Manuel Valls, non dénuées de connotations racistes dès lors qu'en étaient victimes les Roms, la volonté d'engager la construction de l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, la tentation du renoncement à engager la bataille pour concrétiser la promesse du droit de vote aux immigrés dans
les élections locales... Ce sont à autant de terrains de lutte, de questions qui pour nous restent d’une totale actualité et que nous voulons faire aboutir.


A cela se sont ajoutées deux décisions qui affirment une cohérence politique forte, et selon nous contraire aux aspirations populaires, donc à ce que devrait être une politique de gauche.

 

 Lire la suite

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 15:17
Soutien au cinéma le méliès

L'arbre qui cache la foret.

 
On cherche à  abattre

un homme
une équipe
un projet

Pour la troisième fois en un an, le cinéma municipal le Méliès
(pour les adhérents - celui que nous avons décidé de soutenir au travers de l'association Renc'Art au Méliès)
est mis en péril par la ville.

Jeudi 6 décembre, comme vous le savez, Renc'Art au Méliès fêtait ses 10 ans d'existence au studio Berthelot. Au moins 110 personnes ont participé à l'événement. Quelques heures plus tôt, la municipalité de Montreuil a publié un communiqué où elle indiquait avoir porté plainte contre X pour "détournement de fonds" ; le directeur artistique, Stéphane Goudet (redevenu "directeur" le temps de le sanctionner), et deux autres agents de l'équipe étaient suspendus de leurs fonctions, le temps indéterminé de l'enquête, et interrogés sans ménagement par l'administration interne, qui n'a jamais caché son hostilité à son égard.
 
Cette nouvelle atterrante a fortement perturbé le sens de notre fête.
Depuis un an aujourd'hui, sans dételer, la municipalité s'en prend avec un acharnement pour le moins suspect au personnel de notre cinéma.
 

 
On attaque un homme, une équipe, un projet.

un homme

Souvenons nous, en mai dernier, en plein festival de Cannes, la Ville fait paraître sur son site puis dans la presse une double annonce concernant le recrutement d'un directeur pour son cinéma municipal.
Et ceci, après avoir diligenté une première enquête administrative touchant Stéphane Goudet, à la suite d'une plainte d'un agent du cinéma sur son management.
Soutenu par 14 agents de l'équipe sur 15, après une âpre bataille de notre association, des spectateurs et de professionnels du cinéma, la municipalité propose finalement de mettre en place une direction bicéphale, fondée sur le recrutement d'un directeur administratif
et le maintien du directeur artistique,
sans lien hiérarchique entre les deux. "Beaucoup de bruit pour rien", concluait la maire. C'était une sortie de la crise par le haut et nous avions confiance...


une équipe
 
aujourd'hui, c'est une partie de cette équipe qui est attaquée, sans doute parce qu'en menaçant de faire grève pour dénoncer les pratiques maltraitantes de la ville, elle s'est montrée trop solidaire et trop soudée. Il faut donc la salir, diviser, éclater.
 
Les termes sont savamment choisis :
" détournement de fonds publics ", " caisse noire "...

Qu'en est-il en vérité ?
Comme de nombreux exploitants, la diffusion de films dits non commerciaux
(documentaires, films de collectionneurs, soirées organisées par des associations, festivals, œuvres n'ayant pas reçu de visa d'exploitation du CNC), soit une dizaine de séances sur 4000 par an,
nécessite une comptabilité spécifique.
Que dit le Centre National du Cinéma (http://www.cnc.fr/web/fr/descriptif-complet6)
" On entend par séance non-commerciale une séance, gratuite ou payante
qui échappe aux dispositions du contrôle des recettes, à savoir qu'elle ne donne
pas lieu à l'utilisation d'une billetterie agrée par le CNC, à l'émission et la transmission de bordereaux et donc à la perception et à l'acquittement de la taxe sur les entrées.
Ces séances restent exceptionnelles. "

Voilà en vérité ce que la municipalité appelle " caisse noire " et " détournement de fonds publics "...
 
Ces quelques mots suffisent à jeter le discrédit et à suggérer, pourquoi pas, des enrichissements personnels, à faire fantasmer tout le monde dans la situation de crise que chacun peut vivre, et nous savons tous comment les médias, scandaleusement utilisés dès l'ouverture de l'enquête, sont friands de ce genre de termes.
 
La billetterie "spéciale" existe depuis des lustres, et comment nous faire croire, qu'au travers des différents régisseurs, directeurs des affaires culturelles et élus ayant travaillé pour la ville, on découvre tout d'un coup cette pratique, connue de nous tous pour sa billeterie particulière ?

Nous devrions tous être concentrés sur la réussite du nouveau Méliès. Au lieu de cela, c'est la haine et le soupçon qui circulent, comme s'il était impossible d'accepter que l'homme et l'équipe qui ont initié et porté le projet d'extension soient à leurs postes lors de son inauguration. Table rase ! Pourquoi ?

un projet
En s'attaquant de façon répétée à l'un et aux autres, ne serait-ce pas le projet lui-même qui serait visé?

Nous le craignons… sinon pourquoi un tel acharnement ?

Que reproche Dominique Voynet au Méliès ? "sa programmation élitiste, je n'ose pas dire bobos montreuillois", disait-elle dans Le Monde en juin 2012...

Equiper ce nouvel espace d'un véritable accueil, d'une salle d'exposition ou salle pédagogique, d'équipements qui aident à comprendre et aimer le cinéma, est-ce trop demander dans une ville de plus de 100 000 habitants ?
 
Créer un cinéma innovant, ouvert sur la ville et sa diversité, montrer plus de films, les accueillir sur une plus longue durée, offrir aux Montreuillois des débats riches et nourris, inscrire le cinéma dans un accès large des écoliers et lycéens à la culture,  est-ce " élitiste " ?
 
Si c'est cela être "élitiste", alors nous le sommes, "élitistes", mais pour tous. Le meilleur du cinéma pour tous, c'est cela le projet du Nouveau Méliés. C'est cela notre projet.
 
Oui, nous voulons le meilleur du cinéma pour tous. Les Montreuillois possèdent une concentration élevée de fraternité. On ne la détruira pas si facilement en orchestrant un feuilleton à sensations fondée sur des fictions successives.
 
Un film ne peut pas exister dans un rapport administratif, c'est un récit de chair et de sang qui nous laisse entrevoir la matière de notre réel.
 
Oui, nous voulons que les enfants de cette ville puissent continuer à rêver, et à inventer, au travers d'une programmation spécifique très souvent (trop ?) montrée en exemple.
 
Oui, nous continuerons à nous battre pour faire exister ce projet que nous défendrons
pied à pied.
 
Les semaines à venir vont sans doute être pénibles, d'abord pour le personnel du cinéma, miné par les accusations répétées et un climat de maltraitance indigne de notre ville ; pour les spectateurs que nous sommes: comment aller sereinement voir un film sous l'œil de vigiles censés empêcher les suspendus de s'approcher du Méliès ? Pour le cinéma municipal d'Art & Essai, enfin, dont l'avenir n'est pas assuré…

Nous comptons sur votre réactivité et sur votre mobilisation. A suivre...



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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 10:19

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Déclaration des élus communistes,

Déclaration de la FASE

 

Méliès : respect de la loi et des agents !


Encore une fois des agents de la ville sont cloués au pilori!

 

Nous condamnons une nouvelle fois fermement  cette méthode qui consiste  à jeter en pâture des agents sans attendre la procédure judiciaire.

Cette méthode de déstabilisation et de décrédibilisation par voie médiatique de l'administration communale devient une douteuse marque de fabrique de la municipalité.


Il est proprement scandaleux qu'une élue du suffrage universel  ne respecte pas la loi et ne sache pas mesurer son expression.

 

En déniant médiatiquement la présomption d’innocence, la majorité municipale et la Maire de Montreuil emploient des méthodes qui sont bien loin du respect que l’employeur doit à ses agents.

 
La loi est claire : «Jusqu'à ce qu’une culpabilité soit établie par un tribunal tout individu est présumé innocent »

 
La présomption d’innocence tout comme le traitement impartial, humain et dénoué de toutes arrières pensées de cette situation suppose que les procédures légales soient mises en œuvre ailleurs que sur la place publique. S’il s’avère qu’un délit a eu lieu laissez l'instruction faire son travail. Ce n’est en tout cas pas à la direction générale de s’ériger en tribunal, ni en avocat général. Ce n’est pas son rôle. Elle l’outrepasse.

 
Nous condamnons également fermement les méthodes d'intimidation brutales utilisées à l'encontre de ces agents ainsi que le double langage utilisé : une suspension, contrairement à ce que vous affirmez, est une sanction ! Une sanction relève d'un cadre disciplinaire, et doit être étayée, par des faits et des preuves.


Revenez, Madame Voynet, à la raison !


Respectez  votre personnel et ses droits fondamentaux.

 

Respectez la présomption d'innocence!

 

Montreuil, le 7 décembre 2012

 

 

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Article du Parisien

 

Info le Parisien
Montreuil : Voynet porte plainte pour détournement de fonds au cinéma

Julien Duffé | Publié le 06.12.2012, 16h14 | Mise à jour : 16h25

Dominique Voynet, la maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), a porté plainte pour détournement de fonds publics après avoir été informée de l’existence d’une «caisse noire» au cinéma municipal Le Méliès.
Dominique Voynet, la maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), a porté plainte pour détournement de fonds publics après avoir été informée de l’existence d’une «caisse noire» au cinéma municipal Le Méliès. 
Zoom

La maire (EELV) de Montreuil (Seine-Saint-Denis), , a annoncé jeudi après-midi qu’elle avait saisi le procureur de la République et porté plainte pour détournement de fonds publics après avoir été informée de l’existence d’une «caisse noire» au municipal Le Méliès, alimentée par un système de double-billetterie.  Plusieurs dizaines de milliers d’euros y auraient transité depuis une dizaine d’années.

Le terme de «caisse noire» a été employé par les agents interrogés. Trois d’entre eux ont été suspendus. «Ce n’est pas une sanction ou une mise à pied mais une mesure prise le temps que la direction générale mène à bien une administrative», précise-t-on à la mairie. 

Très apprécié des cinéphiles, le cinéma Le Méliès de Montreuil accueille 200 000 spectateurs par an. Un projet prévoit son déménagement et le doublement de sa capacité de trois à six salles dans le nouveau centre-ville de Montreuil fin 2013.

LeParisien.fr

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