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  • : Le blog de fase-montreuil
  • : Blog du comité montreuillois de la FASE. La politique ne peut rester une affaire de spécialistes et doit devenir l'exercice plein pour chacun-e de sa citoyenneté. L'action des élu-e-s doit être dans un prolongement des mobilisations et un moyen de dialogue permanent avec celles-ci au sein des institutions. Convergence, rencontre, pratiques mises en commun, en regroupant la pluralité des cultures et parcours
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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 11:36

FdG-Initiative-11-dec-2012-copie-1.jpg

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 15:03

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 21:33
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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 17:11

COMMUNIQUE DES ELUS DES GROUPES RGC/PG et PCF/FASE

 

Dominique ATTIA, Stéphane BELTRAN, Muriel BENSAID, Jean-Jacques SEREY,

Danièle CREACHCADEC, Gaylord LE CHEQUER, Juliette PRADOS

 

 

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C'est aux noms des élus des groupes Rassemblement de la Gauche Citoyenne, Parti de Gauche et Communiste/FASE qu'a été officiellement déposé, ce jour, la demande d'inscription à l'ordre du jour de notre prochain Conseil Municipal d'un voeu qui permettrait aux élus de Montreuil de s'engager publiquement en faveur de la légalisation du mariage entre personnes de même sexe.


Nous souhaitons et espérons que notre démarche sera soutenue par l'ensemble de nos collègues et proposons donc que la conférence des Présidents puisse formaliser cette inscription à l'ordre du jour au nom de l'ensemble des groupes du Conseil.


C'est à Dominique VOYNET qu'appartiendra, sur la base de l'avis de la conférence des Présidents qui se tiendra lundi soir, de décider du sort de cette démarche que nous voulons consensuelle et constructive.

 

VOEU DU CONSEIL MUNICIPAL DE MONTREUIL

(PROJET)

 

Après les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne, la Norvège, la Suède, le Portugal, l'Islande, le Canada, l'Afrique du Sud et l'Argentine, la France ouvre le débat qui devrait pouvoir nous mener, à notre tour, à l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. 

 

Ce faisant, la France mettrait en œuvre, dans les actes, plusieurs résolutions adoptées par le Parlement européen en vue « d’abolir toute forme de discrimination dont sont encore victimes les homosexuels, notamment en matière de droit au mariage et d’adoption d’enfants ». 

 

En autorisant le mariage de personnes de même sexe, la France franchirait une nouvelle étape importante dans la reconnaissance d’un droit égal entre les couples homosexuels et hétérosexuels.   

 

Plus de 13 ans après le pacs (qui ne garantit ni la même reconnaissance sociale que le mariage, ni les mêmes droits, notamment en termes de pensions de réversion) et comme le soulignait Fabrice - dont le mariage avec Alexis a été célébré le 11 février dernier par notre collègue Claudine Cordillot, Maire de Villejuif - c’est « non pas pour faire comme les autres, mais pour avoir des droits comme les autres » que cette autorisation du mariage civil entre couples du même sexe est légitime. Il en va de l'égalité républicaine entre les citoyens. 

 

Il est grand temps de mettre fin à l’une des principales discriminations dont sont encore victimes les citoyens du seul fait de leur orientation sexuelle.

 

A l’initiative de parlementaires, le plus souvent de gauche, des propositions de loi visant à légaliser le mariage entre personnes de même sexe ont été présentées en 2006, 2008 et en juin 2011. Elles ont toutes été refusées. Aujourd’hui, la donne peut et doit changer. Il faut pour cela sortir des débats réactionnaires dans lesquels veulent nous enfermer les farouches opposants au mariage et aux homosexuels eux-mêmes.   

 

En se prononçant publiquement et clairement en faveur de la légalisation du mariage civil pour les couples de même sexe, les élus de Montreuil entendent démontrer une nouvelle fois leur détermination à lutter pour l’égalité et contre toutes les discriminations. C'est le sens du voeu présenté et adopté en séance du Conseil municipal.

 

Considérant que la non-reconnaissance du mariage des couples de même sexe constitue une forme majeure de discrimination et une rupture du principe d’égalité, et qu’une loi mettant fin à cette anomalie participerait d’un progrès général de notre société,

 

Considérant que l'ouverture du mariage aux couples de même sexe apporterait aux familles homoparentales des droits et une reconnaissance juridique,

 

Le Conseil Municipal de Montreuil :

 

  • affirme sa détermination à ce que le principe républicain d’égalité soit pleinement respecté et demande, par conséquent, que le droit au mariage soit élargi aux couples de même sexe

 

  • apportera son soutien à tout projet de loi allant en ce sens

 

Les Conseillers Municipaux de Montreuil s’engagent, chaque fois que cela leur sera demandé dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions, à célébrer les mariages de couples de même sexe. 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 12:10

 

encombrants_evreux.preview-copie-1.jpg

 

 

 

 

En juillet 2009, Dominique VOYNET et son équipe ont mis fin au système de ramassage systématique des encombrants des particuliers.


Les effets directs de cette décision se sont très rapidement fait ressentir avec, notamment, la multiplication des tas sauvages, une désorganisation totale de la collecte des déchets et du nettoyage des rues.


Résultat : en l’espace de 3 ans, de l’avis de tous, la ville est sale et se débarrasser de ses encombrants relève du parcours du combattant.


Dans ce contexte, nous, Montreuilloises et Montreuillois en appelons à la Maire pour que des mesures concrètes et rapides soient prises afin que les encombrants soient ramassés dans les quartiers de manière régulière à l’instar de ce qui se pratique ailleurs.


 

Signez et diffusez la pétition pour le retour du ramssage des encombrants !

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 11:46
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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 10:53

Et maintenant ?

par Pierre Zarka[i]

 

 

 

 

            La crise n’est ni un contexte ni ne résulte de mauvais choix. C'est un combat contre les peuples. Les fermetures d’entreprises, la baisse des revenus, le recours à la flexibilité, les prêts à des taux usuraires aux Etats, le culte de la réduction des dépenses publiques n’ont pas comme motivation unique de faire de l’argent sur le dos des peuples mais aussi de mettre ces derniers à genoux et d’asphyxier toute velléité de changement. La lutte de classes existe.


             Faut-il faire davantage pression sur le PS ? La France et l’Italie donnent l’exemple de deux PC initialement plus influents que la social-démocratie et on a vu les résultats. Invoquer La Gauche comme si elle était une entité au-dessus du mouvement populaire ne fait pas le poids. Le clivage gauche-droite peut contribuer à notre insu à masquer le clivage capital-peuples. Le recours à l'Etat comme arbitre s’est avéré vain ces 40 années passées.  Il flatte les comportements délégataires et l’impuissance qui en découle fait le lit de « tous les mêmes ». Peut-on se sentir forts si la lutte consiste à appeler l’Etat au secours ? Peut-on considérer que la réponse à ses propres besoins est le levier du développement de la société si l’on se considère comme sujet sous tutelle? On ne peut dissocier les acquis de la Libération d’une haute opinion de soi liée à la Résistance. Il n’y a de luttes efficaces que productrices de pouvoirs sur  l’économie et sur les prérogatives actuellement  aujourd’hui réservé à l’Etat. Les financiers l’ont bien compris.      


              Se hisser à ce niveau suppose que l’action devienne synonyme d’appropriation de la politique. Or s’il est courant de déplorer la délégation de pouvoir, il est moins courant d’en tirer la conclusion que les luttes doivent changer de nature. Elles ne peuvent plus être considérées comme strictement revendicatives, déléguant aux partis l’action politique. Les grands rassemblements du Front de Gauche ont porté l’envahissement de l’espace public comme expression d’une volonté d’appropriation de la politique. Révolution citoyenne, Prenez le pouvoir ont besoin d’être concrétisés par des arguments, des propositions de transformations structurelles et des actes qui dessinent un projet cohérent.


             Le refus de la structure de la société et de son fonctionnement ne peut rester un discours abstrait mais devient l’enjeu de la politique. Chaque lutte doit pouvoir s’en emparer. D’autant que les signes des contradictions dans lesquelles se trouve le capitalisme se multiplient. Stiglitz ex-directeur de la Banque mondiale alerte dans l’Humanité du 11 sur l’impasse du « système de marché ». Les Echos du même jour évoquent  à propos de la « rigueur » « la création d’une crise artificielle ». Même alerte à l’ONU. Ils dénoncent le déchaînement du système, et là est l’impasse : penser réguler une dynamique qui repose sur le déchaînement. Cependant, il serait paradoxal que ce soient seulement eux qui parlent de système.


                   Comment ne pas nous auto-interpeller devant l’écart entre les 53% qui jugent le capitalisme inamendable et le niveau des réactions devant chaque mauvais coup ? En politique le rapport de forces est d’abord un rapport de forces d’idées. Les combats victorieux dans l’Histoire ont été ceux qui se sont attaqués au système qui générait les problèmes affrontés et pas seulement à leurs conséquences. Peugeot, la famille Doux ne veulent plus de leur entreprise ? Prenons-les. Les distributeurs disent fournir l’essence quasiment au prix coutant ? Ils ne perdront donc quasiment rien si nous en devenons collectivement propriétaires. La manif du 30 n’aurait pas la même portée si elle exprimait la volonté de maitrise des flux financiers.


              Toucher du doigt une visée qui nous projette hors de l’horizon du capitalisme, change le rapport de forces, avant même de l’atteindre.

 



[i]               Association des Communistes Unitaires participant à la FASE; auteur de Oser la vraie rupture/Gauche année zéro ; Ed de l’Archipel.

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 09:42
Pour des Associations Front de Gauche à la base

Le Monde.fr | 01.10.2012 à 14h31 • Mis à jour le 02.10.2012 à 15h59


Par Jacques Bidet, Jean-Michel Drevon, Ramzig Keucheyan

 


Le Front de Gauche va-t-il tenir ses engagements et répondre aux espérances qu'il a suscitées ? Va-t-il se montrer capable d'inspirer et d'animer des luttes qui feront reculer l'emprise délétère du néolibéralisme sur l'emploi, les conditions de travail, l'éducation, la santé, l'égalité des sexes, l'environnement, la démocratie et la culture ? De susciter un rassemblement des forces populaires à l'échelle de l'Europe, de battre en brèche les projets de l'oligarchie financière et d'impulser des politiques audacieuses de transformation sociale et écologique ?

Ou bien finira-t-il par se laisser peu à peu marginaliser ?

 

Cela dépendra en tout premier lieu de sa capacité à se constituer en une vraie force politique, enracinée à la base. On a pu voir dans la campagne présidentielle qu'une masse citoyenne, nombreuse et diverse, se retrouvait dans les mêmes perspectives. Des centaines de milliers de personnes se sont engagées très consciemment, participant aux réunions, aux défilés et aux rassemblements.

 

Le Front de Gauche sera un acteur impuissant s'il ne sait pas rassembler cette force dans l'action. Mais on ne peut militer ensemble sans des règles communes, acceptées par tous, qui répartissent des droits et des devoirs. On ne peut donc y parvenir qu'en organisant le Front de Gauche à la base. Ce pourrait être – dans chaque localité ou entreprise où les militant/e/s en décideront ainsi – sous la forme d'une "association" clairement définie entre tous, ouverte à tous, assurant la pérennité et le fonctionnement pleinement démocratique, sous le contrôle de tous, des Assemblées citoyennes.

Des comités de liaison entre composantes du Front de Gauche sont assurément nécessaires. Mais la voix de sans-cartes (de parti ou organisation) doit aussi s'y faire entendre et compter aux divers niveaux : les associations Front de Gauche, représentées jusqu'au sommet, pourraient en être le support.

 

Le Front de Gauche n'est pas un parti. Il ne doit pas devenir une association. Il rassemble des organisations politiques qui n'ont nullement l'intention de fusionner. Il est une alliance au sommet. Il devra le rester, et même se renforcer et s'élargir encore, pour être capable de décisions, de ripostes, d'initiatives nationales et internationales. Mais leur efficacité sera fonction de l'existence d'un vrai pouvoir en bas : d'un vrai désir et d'une vraie capacité de pensée et d'initiative politique.

 

Le Front de Gauche s'est fondé en haut. Il doit maintenant s'enraciner en bas. Et cela sans affaiblir ses composantes, partis et autres organisations, qui sont des biens précieux pour tous. Ce ne peut être que sous forme associative à la base entre tous ceux et celles, membres ou non d'une organisation politique, qui sont prêts à s'engager dans les perspectives définies par le Front de Gauche, et qui en seront, de cette façon, officiellement reconnu/e/s comme membres à part entière.

L'esprit d'association entre égaux assure la confiance mutuelle et l'engagement militant dans le temps. Il est proche de tout ce qui invente et qui bouge, de tout ce qui se dresse et se révolte. C'est à travers cette culture d'association que l'on trouvera la synergie avec le militantisme de masse : celui des syndicats et autres associations.

Cette perspective est inédite. Elle bouleverse les frontières entre parti et association. Mais elle répond à l'exigence démocratique. Le Front de Gauche doit être capable de cette audace s'il veut devenir la force politique agissante du peuple de gauche.

 

Jacques Bidet, professeur émérite à l'Université de Paris-Ouest, Jean-Michel Drevon, militant syndical et associatif, Razmig Keucheyan, maître de conférences en sociologie à Paris 4.

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 10:09

 

La santé : une urgence ! Un droit prioritaire ! Communiqué de Notre Santé En Danger

Malgré des manifestations coordonnées, du 1er au 7 octobre, en Angleterre, en Belgique, en Crète, en Espagne, en France, en Grèce, en Italie, au Portugal, en Pologne.

Malgré le défilé à Paris, le 6 octobre, de très nombreuses délégations* venues de toute la France à l'appel unitaire d'un large collectif d'organisations.

Malgré différentes demandes de rendez vous avec Matignon, nous n'avons eu pour toute réponse qu'une rue barrée, des cars bien rangés de forces de l'ordre, le refus de recevoir citoyens et citoyennes et les associations qui se battent pour le bien public.

Nous pensions en avoir fini avec le mépris du gouvernement précédent.
Concrètement depuis l'arrivée au pouvoir de François Hollande le changement pourtant indispensable se fait attendre, la Santé n'a pas été inscrite parmi les priorités du gouvernement, la loi HPST s'applique toujours comme à Marie Galante et à Vire, nous ne constatons aucune réelle remise en cause de ce qui rend l'accès aux soins de plus en plus difficile : franchises et forfaits, dépassements d'honoraires, fermetures de structures de soins publiques : la liste est longue ...


Le Projet de Loi sur le Financement de la Sécurité Sociale va bientôt être débattu. Nous n'accepterons pas un budget d'austérité.


Nous appelons à poursuivre dans une démarche unitaire, les mobilisations nécessaires pour obtenir des réponses à la hauteur des enjeux.
Nous appelons les mouvements sociaux, les habitants et habitantes de toute la France, à réagir rapidement, à lutter ensemble pour obtenir le droit à la santé pour toutes et tous, sur tout le territoire.

Nous appelons à interpeller nos élu.es afin qu'ils et elles se saisissent prioritairement du dossier de la santé publique, tant la situation est grave, et qu'ils et elles fassent remonter au Premier Ministre notre demande réitérée d'entrevue !

 

Nous continuerons à faire signer la pétition :

http://www.petitionenligne.fr/petition/pour-notre-sante-le-changement-c-est-urgent/2931

"Notre Santé en Danger" continue, nous sommes unis, nous n'abandonnerons pas !

Paris - le 10/10/2012Contact du collectif NSED -  collectif.nsed@gmail.com


 
*Afin que nulle personne n'en ignore, voici les délégations présentes :
 1.      Hôpitaux, maternités :
Guadeloupe : Marie Galante

Alès-Uzès-Nîmes (30), Ambert (63), Argenteuil (95), Aubenas (07), hôpital Avicenne (93), maternité des Bluets (75), Bordeaux (33), Briançon (05), Caen (14), Centres de Santé des Bouches du Rhône (13), Charleville-Mézières-Rethel (08), Clamecy (58), Concarneau (29), Creil (60), hôpital R.Debré (75), Decize (58), Douarnenez (29), Draveil (91), Fontainebleau-Melun-Monterau (77), hôpital Hôtel-Dieu (75), Isère (38), Ivry (94), Lannemezan (65), Les Lilas (93), Les Sables d'Olonne (85), Lille (59), Lisieux (14), Luçon (85) Lure-Luxeuil (70), Lyon (69), Mantes (78), Marseille (13), hôpital H.Mondor Créteil (94), Montaigu (85), Montluçon (03), Montreuil (93), Mont Saint Aignan (76), Nanterre (92), Nantes (44), Nemours (77), Nîmes (30), Orléans (45), Poissy Saint Germain (78), Pontoise (95), Privas (07), Rennes (35), Roubaix (59), Rouen (76), Ruffec (16), Saint Agrève (07), Saint Maurice (94), hôpital Tenon (75), Toulouse (31), Valréas (84), Vire (14) et bien d'autres hôpitaux de l'AP-HP ...

2.      Associations et collectifs :Act-Up Paris, Act Up Sud Ouest, Aides, AMI 92, AMI 94, AMI Ile de France, AMI nationale, ANCIC,Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes, Atout Majeur, ATTAC, CADAC, Collectif 20ème Tenon, Comité de soutien au docteur Poupardin, Convergence des collectifs de défense et de développement des services publics, Coordination de défense et de promotion des centres de santé, Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité, COSS 33, Femme Égalité, Femmes en lutte 93, Fondation Copernic, Handi-social, La Santé n'est pas une marchandise, LaSantéUnDroitPourTous, Les efFronté-e-s, Manifeste des médecins solidaires, Planning Familial, Résistance sociale, UNRPA, Vigilance handicap...

3.      Mutuelles : Alternative mutualiste, Mutuelles solidaires ...

4.      Syndicats : Fédération Sud Santé Sociaux, Fédération Sud Protection Sociale, Syndicat CGT CHU de Toulouse, Syndicat chirurgiens-dentistes des centres de santé, Syndicat médecins de centres de santé, Syndicat de la Médecine Générale, SNASS-CGT-ARS, Sud-Santé AP-HP, UNIRS, Union syndicale CGT de l'AP-HP, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaires ...

5.      Partis et mouvements politiques : Alternative Libertaire, Alternatifs, FASE, GA, GU, NPA, Parti de la Gauche européenne, PCF, PCOF, PG, République et socialisme ...

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 19:49

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COMMUNIQUE DES ELUS DES GROUPES RGC/PG et PCF/FASE

 

Dominique ATTIA, Stéphane BELTRAN, Muriel BENSAID, Jean-Jacques SEREY,

Danièle CREACHCADEC, Gaylord LE CHEQUER, Juliette PRADOS,

 

 

13 salariés de la SEM stationnement M2S

sous le coup d’un plan de licenciement économique

 

 

Les conséquences des choix politiques de la municipalité continuent à faire de gros dégâts parmi la population mais aussi le personnel, qu’il s’agisse du personnel communal ou de celui des Sociétés d’Economie Mixte (SEM) de la ville.

 

Le 29 mars dernier, la municipalité décidait de retirer sa confiance à la SEM M2S qui assure depuis de très nombreuses années et sans que ne puisse lui être reprochée la moindre défaillance, la gestion de plusieurs parkings couverts de la ville ainsi que le stationnement payant sur voirie. C’est à un groupe privé, EFFIA, que la ville a donc décidé de confier cette délégation de service public. Les raisons qui ont prévalu à cette décision sont de l’ordre de la recherche d’une rentabilité immédiate pour la ville et cela malgré de prévisibles et lourdes conséquences, à moyen terme pour les Montreuillois et à très court terme pour le personnel actuellement en poste. 

 

La ville brade ainsi des secteurs entiers de l’intervention publique auxquels les Sociétés d’Economie Mixte contribuent pourtant puisqu’elles permettent à l’administration publique une gestion plus souple de ses activités tout en conservant un contrôle fort de la part de la puissance publique par la présence des élus dans le conseil d’administration.

 

Six mois après, cette décision politique a une conséquence humaine dramatique puisque sur l’ensemble des salariés de cette SEM, treize se voient aujourd’hui purement et simplement sous le coup d’un plan de licenciement économique. La municipalité aimerait ne pas avoir à assumer publiquement cette situation, conséquence directe d’une décision de privatisation contestable, mais les salariés sont en droit d’exiger des explications à la ville, principale actionnaire de la SEM.

 

Nous demandons aux représentants de la ville au sein du Conseil d’administration de la SEM M2S d’engager un véritable dialogue social avec les salariés en refusant l’individualisation des procédures et en respectant l’ensemble des procédures garantissant le droit des salariés.

 

Nous demandons enfin que cessent toutes privatisations de missions de service public. Privatisations que nous jugeons incompatibles avec la nécessaire sauvegarde de l'emploi et la nécessaire lutte contre la précarisation de l'emploi. Cela est vrai dans le cas présent où il s'agit de missions assurées par les SEM de la ville comme cela est vrai dans le cas des missions assurées par les services municipaux en refusant, par exemple, le recours à une société privée pour le nettoyage de la voirie.

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